Dans la forêt landaise, une famille se transmet, de génération en génération, les secrets du feu. Sous les yeux des animaux, les jours et les nuits se succèdent. Le père, Patrick, mange de l’herbe. La fille, Margot, explose. L’enfant, Jean, programme des bouquets de lucioles.
" Premier long de Mona Convert, Un Pays en flammes suit les performances pyrotechiques menées par une drôle de famille spécialisée dans les feux d’artifice. Bien que certaines scènes dépeignent le quotidien pittoresque du groupe, vivant dans une ferme isolée avec moutons et chiens de berger, la majeure partie du récit se consacre à la captation de leurs spectacles incandescents.
Ces séquences permettent au film de livrer des moments d’une beauté inouïe. Lors d’une répétition, la famille organise
par exemple un feu d’artifice dans un espace à la végétation foisonnante. Si l’obscurité et le feuillage brouillent déjà les repères, les embrasements successifs, qui jaillissent à différents niveaux dans la profondeur de champ, reconfigurent la composition du plan et la partition entre le visible et l’invisible. Une simple étincelle dirige ainsi notre regard à droite, puis à gauche, puis en bas, avant que l’écran ne s’illumine intensément."
Corentin LÊ – CRITIKAT
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