Dans le prestigieux lycée de Rushmore, un élève surdoué délaisse ses études au profit d'une multitude d'activités extra-scolaires, à la recherche d'une nouvelle famille. Dès les premières minutes, le film se lance, et avec lui tout le cinéma de Wes Anderson dans un même mouvement. Un lumineux enchaînement de plans comme un manifeste esthétique, que le cinéaste s'emploiera ensuite à développer, à polir, dans les œuvres suivantes. Avec des cadres au cordeau, à la symétrie millimétrée. Une direction artistique rétro-pastel quasi maniaque. Une bande originale racée... Dans un ensemble hétéroclite de références lettrées et de bricolages dandys, Anderson vient de poser les bases de son art.
La grande exposition que consacre la cinémathèque française au plus méticuleux, maniaque et mélancolique des cinéastes américain en exercice nous a donné à nous aussi envie de revoir ses films. Ainsi, jusqu’au 8 juillet, vous pourrez arpenter de long en large le territoire andersonnien, et profiter également de la sortie de son nouveau film, The Phoenician Scheme, le 28 mai prochain dans le sillage de son passage cannois. Une carte de fidélité vous sera remise lors de votre première visite et votre assiduité sera récompensée !
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